Essai sur le bilinguisme (rédaction critique)

Words: 1868
Topic: Linguistik

Introduction

Le rapport de Paweł Zieliński est intitulé ” Le bilinguisme ” et constitue une brève analyse des bilingues et de ce qu’ils sont. Il aide également les lecteurs à distinguer une personne bilingue d’une personne qui ne l’est pas. Selon le dictionnaire Encarta (2011), un bilingue désigne une personne “capable de parler deux langues facilement et naturellement.”

Le dictionnaire Merriam-Webster définit également un bilingue comme une personne “capable d’utiliser deux langues, en particulier avec la même aisance” (Merriam-Webster, 2011).

Ce texte vise à trouver la définition correcte du terme “bilingue”, en identifiant les caractéristiques qui définissent un bilingue, les distinctions causées par les différents moments d’apprentissage d’une langue, et si l’apprentissage d’une langue consiste uniquement à parler la langue ou à apprendre la culture dont la langue est issue.

L’argument clé de Zieliński est qu’une personne ne peut devenir bilingue qu’après avoir été capable de parler couramment la langue. Cette personne doit également comprendre la culture dont est issue la langue.

Il affirme qu’une personne n’est pas obligée d’apprendre une langue dès sa jeunesse. Elle peut être apprise à l’âge adulte, bien qu’il soit beaucoup plus difficile de maîtriser une langue à l’âge adulte que de l’apprendre dans l’enfance. L’analyse de Zieliński couvre bien ses principaux arguments, bien qu’il aurait pu mettre davantage l’accent sur les arguments opposés à ses opinions.

Résumé

Le texte est organisé en une introduction, deux points clés et une conclusion. Dans l’introduction, une personne bilingue est d’abord définie. Un bilingue est une personne qui maîtrise deux langues. Toutefois, une personne qui parle plus de deux langues est qualifiée de multilingue. Mais dans quelle mesure une personne doit-elle comprendre une deuxième langue pour être qualifiée de bilingue ?

La plupart des gens ont été exposés à une langue étrangère à un moment donné, peut-être pendant leur scolarité, et sont donc capables de lire un article ou d’écrire clairement dans la deuxième langue. Mais cela suffit-il pour être qualifié de bilingue ?

Une personne qui ne parle qu’une seule langue peut-elle maîtriser une langue étrangère suffisamment bien pour qu’on la qualifie de bilingue, ou faut-il que la deuxième langue ne soit apprise qu’à partir de la naissance ou de l’enfance pour qu’on soit un ” vrai ” bilingue ? (Zieliński, 2011)

La dernière question est de savoir s’il suffit de connaître la grammaire d’une langue ou s’il est nécessaire de maîtriser également la culture dont est issue la langue étrangère.

Il existe deux types de bilingues, selon Spolsky, l’auteur d’un livre intitulé Sociolinguistics (1998). Le premier type, tel que défini par Spolsky, est un bilingue composé. Il s’agit d’un bilingue dont la deuxième langue a été apprise après la première, et donc, les deux langues sont étroitement liées. L’autre type est un bilingue coordonné. Il s’agit d’un bilingue qui traite les deux langues différentes comme des entités distinctes.

Cette distinction est toutefois controversée, car on ne sait pas exactement où se situe la distinction. Les bilingues coordonnés, par exemple, mettent-ils des mots et des objets différents dans des compartiments différents, et les bilingues composés mélangent-ils tout entre les deux langues ? Enfin, est-il nécessaire de faire la distinction entre différents bilingues ?

À la question de savoir s’il est nécessaire d’exposer une personne à une langue dès son plus jeune âge, la plupart des experts répondent qu’il est possible d’acquérir une maîtrise décente d’une langue à un âge relativement avancé. Cela demande un effort plus important de la part de l’adulte, mais c’est certainement possible. L’une des difficultés de l’apprentissage d’une langue à l’âge adulte est l’acquisition d’un accent approprié.

Cependant, un accent peut toujours être développé et perfectionné au fil du temps. Il n’est donc pas nécessaire, comme le propose Spolsky, de diviser les bilingues en groupes. Il est insensé de placer un groupe de personnes dans des catégories basées sur des critères qui ne sont pas particulièrement clairs en premier lieu.

Un autre point notable abordé dans le texte est la question de la culture, et le rôle qu’elle joue dans le bilinguisme. Il n’est pas clair si la connaissance d’une langue est considérée comme incomplète ou non si la personne ne comprend pas la culture dont la langue est issue. Un bon exemple est donné à propos d’un client polonais et d’un client anglais.

En Pologne, s’il faut présenter des excuses à un client, la lettre doit être longue, détaillée et contenir plusieurs excuses et une explication de l’erreur commise. Si la lettre n’est pas assez longue, le client polonais a l’impression que la lettre est malhonnête. Une longue lettre à un client anglais, en revanche, donne l’impression d’être malhonnête. En Angleterre, il est essentiel d’être bref et précis lorsque l’on présente des excuses.

Tant qu’un individu possède une maîtrise suffisante de la grammaire, de la parole et des mots d’une seconde langue, et qu’il peut parler cette langue avec aisance dans un environnement naturel, cette personne peut être considérée comme bilingue. La connaissance des coutumes ne fait que renforcer la compétence de l’individu. Elle ne fait pas partie intégrante de la mesure de la capacité bilingue d’une personne.

Critique

Le texte exprime trois opinions principales. Premièrement, l’auteur s’oppose à l’idée de Spolski de créer deux groupes différents de bilingues. L’idée d’avoir différents groupes de bilingues pourrait probablement créer une meilleure compréhension de ce sujet. Cependant, les définitions données par Spolski ne sont pas claires et ne s’excluent pas mutuellement. En outre, elles ne sont pas nécessaires, puisqu’elles n’ont aucun effet sur la définition d’un bilingue.

La deuxième opinion exprimée par l’auteur concerne le moment de la vie où l’on apprend les langues. Pour être un vrai bilingue, l’auteur pense qu’il est plus bénéfique de développer une forte maîtrise de la structure de la langue, du vocabulaire et éventuellement de l’accent traditionnel de la langue.

Les jeunes ont la capacité d’assimiler les langues plus rapidement que les personnes plus âgées. Cependant, si une personne plus âgée acquiert une solide maîtrise d’une deuxième langue, elle est considérée comme bilingue.

Enfin, l’auteur a une forte opinion sur le contexte culturel d’une langue. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un aspect essentiel pour déterminer la capacité bilingue d’une personne, la compréhension de la culture de la deuxième langue permet au locuteur de mieux s’intégrer dans un environnement naturel où la langue est parlée.

L’argument de Zieliński concernant les catégories de bilingues de Spolski est quelque peu convaincant. Tout d’abord, la catégorisation des bilingues de Spolski n’a pas de définitions claires et son utilisation n’est pas crédible. Cependant, Spolski n’est pas le seul auteur qui utilise ces catégories de bilinguisme, il est donc raisonnable de supposer qu’il y aura d’autres recherches et des définitions plus claires des deux catégories.

L’argument de Zieliński, selon lequel il n’est pas nécessaire de catégoriser, est cependant beaucoup plus précis. Dans le contexte de la définition des bilingues, les deux groupes ne font pas une grande différence par rapport à ce qu’est le bilinguisme, et quelles sont ses caractéristiques de définition.

L’argument de Zieliński selon lequel les langues peuvent être apprises et maîtrisées à peu près à tout âge est un point fort. Tout d’abord, il explore les caractéristiques qui définissent une langue, décrivant notamment l’excellence en langue comme la maîtrise du vocabulaire, de la grammaire et de la parole. Ces caractéristiques peuvent être acquises par une pratique et une étude constantes, en particulier si l’on se place dans une position où l’on peut accéder à la langue de manière efficace.

Zieliński argumente bien ce point. Il note également qu’il est plus facile pour un enfant d’apprendre une seconde langue plus rapidement qu’un adulte. Les enfants saisissent les langues plus rapidement en raison de leur stade unique de développement humain.

Enfin, la culture, comme nous l’avons déjà mentionné, est un atout indéniable pour l’apprentissage d’une deuxième langue. L’importance d’apprendre la culture dont une langue est issue est soulignée lorsqu’une personne doit entrer dans cette culture et interagir avec ses habitants. L’argument de Zieliński à ce sujet est valable, et l’accent qu’il met sur l’apprentissage de la culture d’un peuple est très judicieux.

La première conclusion de Zieliński est que l’argument de Spolsky concernant la catégorisation des bilingues est vague et inutile. Cet argument est basé sur la définition que Spolsky donne aux différentes catégories. Elles ne coupent pas une ligne distincte entre tous les groupes de bilingues.

De plus, la catégorisation des différents types de bilingues, surtout d’une manière aussi vague, ne change pas grand-chose au sujet des bilingues dans son ensemble. Par conséquent, la conclusion de Zieliński est valide.

Zieliński soutient également qu’il est possible d’apprendre et de perfectionner une langue à l’âge adulte, bien que cela soit beaucoup plus difficile que d’apprendre la deuxième langue à un âge tendre. Étant donné la capacité des enfants à appréhender les langues plus rapidement et les défis auxquels les adultes sont susceptibles d’être confrontés, il conclut à juste titre que les adultes auront besoin de plus de temps et de pratique pour être pleinement bilingues.

Enfin, Zieliński conclut que c’est un avantage supplémentaire de comprendre la culture des personnes qui parlent la langue, bien que ce ne soit pas nécessaire pour devenir bilingue. Étant donné qu’être bilingue consiste davantage à bien parler la langue qu’à comprendre la culture, la conclusion de Zieliński est valable.

Conclusion

L’opinion générale sur le texte est qu’il est bien écrit et argumenté de manière tout à fait raisonnable. Il s’agit d’une source d’information raisonnable pour les personnes qui recherchent des informations de base sur le bilinguisme. Étant donné qu’il existe remarquablement peu d’informations et de recherches sur le sujet, l’article de Zieliński est un matériel inestimable qui devrait être ajouté à la bibliothèque croissante d’informations liées à cette question.

Il y a deux aspects qui pourraient améliorer le document. Premièrement, il faudrait faire plus de recherches sur les différents aspects de la langue qui font d’un bilingue un maître de la langue.

Il s’agit d’éléments tels que les compétences rédactionnelles, la prose et la rédaction académique. Deuxièmement, des arguments opposés sur les trois aspects discutés dans le document doivent être inclus dans le document. Cela le rend sain et permet au lecteur de voir les deux côtés de l’argument et de prendre une décision éclairée.

Liste de référence

Merriam-Webster. (2011). Bilingue. Récupéré de Merriam-webster : https://www.merriam-webster.com/dictionary/bilingual

Zieliński, P. (2011). Le bilinguisme. Récupéré de Omniglot : http://www.omniglot.com/language/articles/bilingualism.htm